jeudi 8 mars 2012

infirmier ou infirmière...

L'infirmier et plus généralement l'infirmière car c'est une profession à majorité de femmes est souvent celui ou celle qui vient faire la piqûre tant redoutée tout autant que le confident de nos petits malheurs.
En collaboration avec le médecin, l'infirmière prévient, guérit et soulage mais d'un point de vue plus technique et administratif, en voici quelques exemples:
· techniques, aide à la prise des médicaments,  pose et surveillance d'une sonde, lavements dans des recoins difficiles, contrôle et prise de la tension artérielle du patient, prise de sang...
- administratifs : participation aux transmissions avec l’équipe pluri-professionnelle (cadre de santé, aide-soignante), gestion du cahier de liaison, gestion du dossier du patient hospitalisé, gestion de stock des médicaments du service, établissement du planning du service en fonction des soins, organisation des rendez-vous pour le patient dans d’autres services….

Tenue par le secret professionnel, l’infirmière assiste le patient tout au long de sa prise en charge.

On manque cruellement d'infirmières, c'est donc un métier qui recrute en cabinet libéral, en clinique, à l’hôpital, en réseau de santé, mais aussi dans les collèges et lycées... Et c'est justement cette diversité crée la richesse de cette profession et qui permet d'affinier ce métier en fonction de ses affinités et de son tempérament.
C'est un métier à responsabilité, il faut donc se poser un certain nombre de questions importantes avant de s'engager dans cette voie:
· Suis-je prête psychologiquement à exercer le métier d’infirmière ?
· Suis-je prête à être disponible ? (les week-ends, les nuits…) 

Ce métier recquiert une humeur apparemment égale, les patients supporteraient difficilement quelqu'un de mauvaise humeur, être à l'écoute du patient et de la famille.
Il faut être fort psychologiquement pour supporter la douleur des autres, prendre des décisions de manière réactive et résistant physiquement, pour rester debout toute la journée et souvent ne pas compter ses heures.

Pour cela, il faut présenter le concours d'entrée en IFSI (instituts de formation en soins infirmiers)  Les IFSI préparent en 3 ans le diplôme d’Etat d’infirmier.
Pour se présenter au concours d’entrée, il faut avoir 17 ans et être titulaire d’un baccalauréat (S, ST2S, ES ...). Le concours comprend 2 épreuves écrites et un oral de 30 mn. Ce concours ne comporte pas d'épreuves spécifiquement scientifiques, il est donc ouvert à tous même à ceux qui n'ont pas fait de bac S.
La formation se compose d’enseignements théoriques et de stages cliniques pratiques dans divers services, aussi bien en pédiatrie qu'en soins intensifs.
En dernière année, le futur infirmier présente et soutient un mémoire devant un jury. Le DE d'infirmier est reconnu au niveau licence (bac + 3).

l'indispensable secrétaire médicale


Le métier de secrétaire médicale a tendance a passer inaperçu, tant on est focalisé sur son rendez-vous chez le médecin.
Pourtant il recquiert des compétences particulières, à la fois celles de secrétaire et de connaissances minimales de l'univers de la santé car la secrétaire médicale assure l'intermédiaire entre les patients et le ou les médecins.
C'est donc une formation à part ou en plus d'une formation de secrétaire.

La secrétaire médicale ou médico-sociale assure le secrétariat d’un ou plusieurs médecins au sein d’un cabinet médical ou dans un service hospitalier.
 Elle assiste le médecin au quotidien en le déchargeant des tâches administratives (agenda, prise de RDV, téléphone, accueil, compte-rendu de consultations, classement des dossiers planning de réservation du bloc opératoire…). La gestion courante du cabinet médical est aussi de son ressort (factures, comptabilité courante, commandes de fournitures et de matériels).

C'est donc un métier qui donne à la fois dans l'administratif, le comptable, la logistique et le social.

Ce métier est accessible généralement après un bac SMS, puis on se prépare au concours de secrétaire médico-sociale (pour cela, il faut contacter le centre de gestion de la fonction publique territoriale de son département), notamment au travers d'un BTS.

On attend d'un secrétaire médical, qu'il soit méticuleux et ordonné. Il faut aussi et c'est une qualité fondamentale, être capable de discrétion car on est tenu comme tout professionnel de la santé, au secret médical, chaque patient a un dossier confidentiel dont les informations ne peuvent être divulguées.
Il faut aussi être assez polyvalent et faire montre d'une écoute attentive aux besoins des patients, qui arrivent parfois voire souvent en situation difficile (douleur, blessure, souffrance) à traiter avec tact.
La somme de travail est assez variable, le cadre est toujours le même, mais cela n'est pas toujours synonyme de rythme régulier.

mercredi 7 mars 2012

auriez-vous la santé dans la peau?

Grey’s Anatomy, Dr House, Urgences… Nous avons tous une série américaine dans le domaine de la santé en tête! Et même si on rêve de rencontrer docteur macglamour, la réalité peut être sensiblement différente...

Le domaine de la santé ne se limite pas seulement aux médecins généralistes, infirmières ou dentistes.
De nombreux métiers existent à condition de se spécialiser. Pour donner quelques idées: secrétaire médicale, orthophoniste, sage-femme, kinésithérapeute, pharmacien, vétérinaire…

Cependant, malgré la variété de ces métiers de la santé, on peut tout de même noter plusieurs points communs :

-il vaut mieux être scientifique (aimer la biologie, pas nécessairement les maths) pour se lancer dans une carrière dans la santé
-ces métiers nécessitent une véritable « vocation ». On n’est pas sage-femme dentiste parce qu’on n’a rien trouvé d’autre de mieux à faire !
-il faut être prêt à ne pas compter ses heures
-il faut aimer le contact humain
-il y a pénurie de certains métiers en France : par exemple, on manque d’infirmières, de sages-femmes, de médecins, de dentistes….
-la plupart de ces métiers nécessitent de passer un concours d’entrée.
-il faut être capable de s’investir dans des études longues (sauf pour le métier d’infirmier/infirmière et de secrétaire médicale)

 pour ceux qui auraient envie de confronter mythe et réalité, un très bon lien et amusant en plus ICI.

lundi 5 mars 2012

le contrôle de gestion n'est pas sur vingt...

Le contrôleur de gestion à la différence du comptable essaye de donner sens aux chiffres, de voir ce qu'ils expriment concrètement, de donner du concret derrière ces données et ce afin de permettre à l'entreprise de prendre les meilleures décisions possibles notamment en matière de coût qui est aujourd'hui un enjeu stratégique majeur.
Pour cela il établit aussi bien des prévisions de budget, qu'il élabore des outils de contrôle de ce même budget. Ainsi il peut conseiller en termes de coût et en terme d'actions à mettre en place au cours du processus de production.

Il faut pour être controleur de gestion, Bac + 5 type école de commerce filière finances/gestion, master 2 spécialisé en contrôle de gestion, diplôme comptable (DEC ou DSCG).

La différence majeure par rapport à un métier de comptable, c'est la capacité à conseiller voire à prendre des décisions importantes pour l'avenir de l'entreprise.
C'est un métier en plein développement, il recquiert aussi bien des capacités d’analyse et de synthèse qu'un respect absolu des délais. Il est capable aussi d'anticiper, prévoir, devancer ce qui va se passer concrètement!

dimanche 4 mars 2012

j'épèle correctement orthophoniste...

C'est devenu un partenaire santé du quotidien pour certains enfants. Mais il sert également beaucoup aux adultes!
L’orthophoniste réconcilie enfants et adultes avec le langage. Il est habilité à traiter tous les troubles de la voix, de la parole ou du langage oral ou écrit.

Quelque soit l'âge, il prend en charge différents troubles liés au langage écrit (le plus connu étant la dyslexie), au langage oral (par exemple, le bégaiement mais aussi le retard de langage), il accompagne certains handicaps, dans son domaine de compétence (comme la surdité) ou certains troubles neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, ou des troubles du langage suite à un choc nerveux.
Certaines personnes ayant régulièrement des extinctions de voix, peuvent retrouver une partie de leur capacité vocale par une rééducation orthophonique, en hopital, on a vu certains SDF se faire accompagner d'un orthophoniste pour retrouver l'usage de la parole, qu'il avaient perdu à force d'être marginalisés!
Les besoins sont nombreux, à tous âges, et toutes situations, c'est un métier qui recrute!
Il faut néanmoins être certain de ses qualités pédagogiques et être doté d'une grande patience. comme tout métier médical ou paramédical, il faut être à l'écoute et tout à la fois très discret sur ce que l'on entend, il faut être d'un tempérament méthodique car c'est ce qui fait la base de tout accompagnement orthophonique.
Le certificat de capacité d'orthophoniste est indispensable pour exercer ce métier.
Les études d'orthophonie se déroulent dans l'un des 16 centres de formation dépendant des facultés de médecine. Le recrutement se fait sur concours après le bac. Ces études durent 4 ans. Depuis le 28 octobre 2011, elles sont reconnues au niveau master 1 (bac + 4). Les écoles d’orthophonistes de Bordeaux, Marseille et Montpellier recrutent après une première année universitaire.

le plus célèbre exemple de réussite en orthophonie est probablement raconté dans le discours d'un roi! cela inspirera peut-être des vocations?